Comme à son habitude, l’Association des critiques et journalistes de bande dessinée à procédé, lors du festival BD Boum de Blois, à la détermination des cinq derniers albums en lice pour le Grand prix de la critique.
Ils y en avaient quinze en arrivant à Blois, ce samedi matin. Il n’en restait plus que cinq ce samedi après-midi, après la séance de délibération de l’ACBD, avant-dernière étape avant la désignation du Grand prix de la critique ACBD, album de l’année pour les critiques et journalistes membres, selon les critères envisagés pour ce prix. Sont encore en lice, par ordre alphabétique:
L’âge d’or, t.1, de Roxane Moreil et Cyril Pedrosa (éditions Dupuis). Victime d’un putsch, la fille du roi, Tilda, est contrainte de s’enfuir avec deux compagnons, cherchant à reconquérir le trône, portée par l’idée d’un “âge d’or” ou les hommes évolueraient librement. Un récit médiéval revisité, graphiquement et narrativement.
Courtes distances, de Joff Winterhard (ça et là), tranche de vie de la middle class d’une petite ville britannique à travers la rencontre improbable entre un jeune dépressif et un quinqua étrange.
Malaterre, de Pierre-Henry Gomont (Dargaud). La vie d’un homme hors normes, détestable et attachant, emmenant ses enfants dans ses rêves de grandeur africains.
Moi, ce que j’aime c’est les monstres, t.1, d’Emil Ferris (Monsieur Toussaint-Louverture). Une fillette de dix ans, passionnée de monstres à Chicago à la fin des années 1960 en vient à enquêter sur la mort trouble de sa belle voisine, rescapée de la Shoah. Un récit monstre et foisonnant.
Servir le peuple, d’Alex W.Inker (Sarbacane). Un jeune soldat applique d’une manière très particulière l’exigence de « servir le peuple », qui devient l’injonction d’accéder à tous les désirs de l’épouse de son colonel. Adaptation d’un roman chinois interdit, un exercice de style utilisant le style iconographique des affiches de propagande maoistes.







