Le scénariste Frank Giroud est décédé ce vendredi 13 juillet. Il avait 62 ans.
Olivier Giroud, avant-centre des Bleus aura donc terminé sa Coupe du monde sans marquer de but. Et, beaucoup plus triste, Franck Giroud est décédé ce 13 juillet, à l’âge de 62 ans.
La nouvelle est passée inaperçue dans ce week-end footbalistique, mais c’est avec émotion que j’apprend son décès. Si je ne l’avais jamais rencontré, c’est une relation forte qui s’était nouée avec certains de ses albums, souvent empreints d’humanité et de générosité, avec des histoires parfois complexes mais jamais compliquées. Des récits grand public, mais de qualité.
Après une carrière d’enseignant (il était agrégé d’histoire) et d’accompagnateur de voyages organisés dans le monde entier, le scénariste toulousain s’était pleinement adonné, avec bonheur, à la bande dessinée.
De lui, parmi son oeuvre pléthorique, on retiendra Les Oubliés d’Annam et Azrayen (dans la collection Aire Libre/Dupuis) avec Lax, faisant ressurgir avec intelligence et émotion les plaies douloureuses de l’histoire française en Indochine et Algérie, sa série chorale Quintett (éditions Dupuis) sur fond de Première Guerre mondiale (et son épilogue qui remet tout en question). Dans cette même période, on rappellera aussi sa série, plus classique, mais prenante, Louis La Guigne (ed. Glénat)
Dans le même registre de “série-concept”, plus ambitieux encore que Quintett, il y avait eu le Décalogue (ed. Glénat) bien sûr, fascinante aventure traversant les âges et interrogeant, là encore avec subtilité et intelligence, les croyances et les religions.
Plus “clin d’oeil”, peut-être, l’album Page noire, (ed.Futuropolis) autre initiative de récit singulier (et double !) réalisé avec Denis Lapière et Ralph Meyer.







Voir les commentaires