L’Orphelin de Perdide, tome 2: Silbad, Régis Hautière (scénario), Adrian (dessin). Editions Comix Buro / Glénat, 56 pages, 14,50 euros.
C’est désormais sur Gamma 10 que se déroule l’action. Martin et Belle, le couple de passagers accepté par le contrebandier Max, a cru bon de s’échapper, en emportant l’oeuf – seul moyen de communication avec le petit Claudi, toujours esseulé sur Perdide et qu’on avait laissé face à un essaim de frelons géants (à la fin du tome 1). Max est donc contraint de partir à leur recherche, laissant le vieux Silbad comme seul gardien du vaisseau. Celui-ci, se plongeant dans les archives de Perdide va y a faire une surprenante découverte. Quand à Max, il voit vite que Martin a été tué et Belle kidnappée par d’anciens bagnards, laissés pour compte sur la planète. Capturé à son tour, il devra affronter la “bête” du chef des bagnards, créature géante avec laquelle il peut assoir son pouvoir.
A l’image de son visuel de couverture, tout s’accélère dans ce second tome au rythme rapide. Pas de temps mort dans un récit pensé comme une course-poursuite frénétique. De nouveau, les personnages et créatures ne manquent pas. Les séquences s’enchaînent avec fluidité, jusqu’à un épilogue qui conserve sa part de surprise. Une bonne adaptation qui ne dépare pas dans les “univers” de Stefan Wul et une bonne petite série B bien menée jusqu’à son terme.







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