
La guerre des boutons, chez Dargaud, par Berlion, tome 2 : Pourris de Velran !
Sur le chemin de l’école, Tigibus et Grandgibus du village de Longeverne se font attaquer par la bande des Velrans au cri de « tous les Longevernes sont des couilles molles ». Quand les enfants de Longeverne comprennent qu’il s’agit là d’un grave affront, leur chef, Lebrac, lance une expédition punitive de nuit. « Tou lé Velran son dé paignes cu ! » est inscrit à la craie blanche sur le mur de l’église de Velrans. Préparez vos frondes, c’est la guerre des boutons qui vient de commencer !
Quoi de neuf au pays de la guerre des boutons ? Rien, vraiment rien. Dargaud enchaîne un deuxième tome pour surfer sur la vague, comme nous l’avions déjà raconté ici. Le trait naïf convient bien aux déboires de ces gamins-voyous de petits pays ruraux franchouillards. Heureusement, ce second album signe la fin de La Guerre des boutons, un extraordinaire récit d’aventures lu par des générations de Français et finalement bien adapté en bande dessinée par Olivier Berlion.
Le “pitch” : Avant de repartir au front, Lebrac, Gambette, Camus, La Crique, Grangibus et Tigibus, aidés de Marine et Geneviève, s’activent pour constituer un trésor de guerre riche en boutons, élastiques et bretelles. Même ce trouillard de Bacaillé participe à l’effort de guerre ! La possession de ce pactole et, bientôt, la construction d’une cabane secrète décuplent les forces des petits gars de Longeverne. Ces pourris de Velrans n’ont qu’à bien se tenir…






