Mistinguette, tome 4 : monts et merveilles, de Greg Tessier et Amandine, éditions Jungle, 54 pages, 9,95 euros.
Toujours aussi rafraîchissante, la série d’Amandine et du Picard Greg Tessier. Et elle commence aussi fraîchement pour leur jeune héroïne, Mistinguette, dans ce quatrième tome (déjà). Après la découverte du collège et des vacances estivales place… à la sortie de ski hivernale.
Une surprise que la collégienne découvre, avec horreur, peu avant Noël. Et ce voyage scolaire dans le Massif central l’horrifie ! Et même pas moyen de montrer son dépit, face à l’enthousiasme général de son père (qui va jusqu’à lui confier son “carnet de voyageur”), de ses profs qui jubilent de ce cadeau offert aux élèves et même de son petit frère, qui rêverait d’en être aussi. Une semaine loin de ses proches et de son amoureux, ce n’est pas si facile, surtout quand on se retrouve avec le même trio de petites pestes qui pourrisse la vie. Heureusement, sa meilleure amie est de la partie, tout comme un bon copain. Et ce séjour auvergnat lui réservera, peut-être, de bonnes surprises aussi…
L’univers de Mistinguette (enfin, plus si “jeune collégienne”, puisqu’elle aborde ici le second semestre de sa classe de 3e) est désormais bien balisé. Le trait d’Amandine s’affirme, tout en conservant son style sympathique et jeune, et le récit poursuit, plutôt avec bonheur, la description des péripéties d’une jeune fille de 14 ans, aux prises avec ses copines, ses copains, ses angoisses et sa spontanéité.
Toujours rythmée en trois parties (appréhension, compréhension, délectation, assortis d’un test-bonus et de pages de “carnets de voyage” drôles), ce quatrième volume s’inscrit dans le sillage tracé par les précédents. Alors, bien sûr, la découverte du Massif central n’évite pas certains clichés un peu trop appuyés, et l’album force un peu plus sur les gags, mais l’ensemble demeure charmant et chaleureusement sympathique. Et d’une véracité incontestable, pour peu que l’on ait sous la main un spécimen de jeune adolescente. Ou, mieux encore, que l’on soit une telle jeune ado, car l’identification joue à fond.







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