Vietnam, tome 2: le réveil du Bouddha, Frédéric Brrémaud (scénario), Chico Pacheco (dessin). Editions Glénat, 48 pages, 13,90 euros.
Bouddha n’est pas toujours synonyme de sérénité. Et quand Frédéric Brrémaud en conte l’histoire, ça “réveille”, en effet.
Ce deuxième volet de Vietnam reprend exactement là où s’arrêtait le premier album. “Quelques dixième de seconde auparavant”, donc, avec l’arrivée des hélicoptères américains tentant de bloquer la fuite de la statue de Bouddha. Seul rescapé de sa compagnie, le capitaine Wesson, une fois redescendu de son trip, est chargé par son général de repartir sur les traces de cette grosse statue de bronze décidément très convoitée, autant par les Viet-congs que par le FBI ou un antiquaire véreux. Il se voit aidé par une équipe de “gazelles”, des mercenaires vétérans de la guerre d’Algérie. Pas sûr que cela soit suffisant pour entraver la prophétie millénaire…
Le premier album lorgnait ouvertement sur les films américains consacrés à la guerre du Vietnam. Ce deuxième volet s’en éloigne, avec un récit à brides abattues, nettement plus fantaisiste, où les différentes forces en présence servent surtout une intrigue 100 % aventures. Et d’action. Car, ça défouraille sec, le sang gicle à gros bouillons et les auteurs n’hésitent pas ici à flinguer des personnages apparus à peine quelque planches plus tôt. Un petit côté Indiana Jones remixé à la série Z très distrayant et pas désagréable. Même si le dessin trouve toujours vite ses limites, et que la fin est un peu trop vite expédiée.






