Shi Xiu, reine des pirates, tome 2: alliances, Wu Qing Song, Nicolas Meylaender, éditions Fei, 48 pages, 13,90 euros.
Il n’y a pas qu’aux Caraïbes qu’il y a des pirates. La mer de Chine en comptait aussi son lot en ce début du XIXe siècle. Dans le début de cette saga, inspirée du personnage historique de Shi Xiu, jeune prostituée de Canton qui, pour se sauver et protéger les autres filles de son bordel, parvient à séduire et à épouser l’un des plus grands capitaines de pirates. A la tête, désormais, avec son époux, de la flotte au pavillon rouge, il lui reste à s’imposer face aux autres clans de la confrèrie. Stratège hors pair, elle parvient à offrir une perspective de partage des territoires qui pourrait satisfaire tout le monde. Mais reste à parvenir à se sauver des griffes de la marine impériale, bien décidée les exterminer.
Le scénario de Nicolas Meylaender (Nankin) est bien carré et avance de manière linéaire et chronologique. Le dessin du Chinois Wu Qing Song, se montre tout aussi classique. Une biographie bien menée, sur fond d’exotisme extrême-oriental dans un style un peu rétro, qui est plutôt bien adapté à son sujet.
Le troisième tome (sur six prévus) est annoncé pour ce mois de novembre.
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