SEULS, t.6 : la quatrième dimension et demie, de Gazzotti et Vehlmann, ed. Dupuis, 48 pages, 10,45 euros.
Le mystère qui planait sur l’étrange disparition de tous les adultes a enfin été levé, à la fin du cinquième album. De façon tragique pour la bande de gamins, héros de cette jolie série, confrontés à une réalité qu’ils ne peuvent plus refuser… A savoir leur propre mort. Et une conclusion à la fois forte et cohérente avec les albums précédents.
Dans le début de ce nouveau cycle, Dodji, Leïla, Camille, Yvan et Terry ne sont toujours pas tirés d’affaire. Après s’être confrontés à des animaux échappés du cirque, à un mystérieux tueur au couteau, des singes adorateurs de cairns rouges, ils vont de nouveau s’opposer à Saul, le chef nazillon et son clan, qui cherchent à s’approprier la ville. De quoi déclencher une vraie guérilla urbaine, que nos cinq jeunes héros vont chercher à fuir… Mais un obstacle imprévu viendra les bloquer, une fois de plus.
Toujours aussi prenant, Seuls rebondit sans faillir, dans ce sixième tome. Avec son ton assez unique, entre un dessin très Spirou de Bruno Gazzotti, ses personnages attachants et un scénario, signé Fabien Vehlmann qui évoque des thèmes nettement moins enfantins, comme la mort, la violence, et une menace fantastique toujours inconnue. Un concept qui fonctionne en tout cas parfaitement. Et qui continue à happer le lecteur au bas de la dernière planche…






