La fin du monde n’est toujours annoncée – selon certaines interprétations du calendrier Maya cette fois – que pour le 21 décembre prochain. Mais c’est dès cette fin octobre que Fluide glacial fait donc paraître son “dernier” numéro… avant la fin du monde.

Le mensuel d’umour et bandessinées à dégainé le premier. Tant qu’à disparaître, autant, en effet s’y préparer et se payer une dernière tranche de rire. Car cette édition spéciale est réussie, il faut l’avouer.
Sous la belle couverture signée Goossens (à laquelle fait pendant une der de Vuillemin tout aussi soignée), on aura pu apprécier, entre autre, le dernier bouclage morbide de Fluide par Bouzard, la renaissance de Cosmik Roger (Julien & MO/cdm), une réflexion marketing divine (par Boris Mirroir et James), un délire d’Edika, ainsi que d’autres variations d’humour noir signées Jousselin, Diego Aranega, Thiriet, Coutelis ou Le Borgne.
A noter aussi, les splendides dessins pleine page de Solé, la double centrale de Bertail ou les rubriques habituelles de Léandri ou Frémion également placées sous le signe de l’apocalypse. Et un foliotage en forme de compte à rebours jusqu’à l’ultime planche du magazine, une histoire de Georges et Louis de Daniel Goossens
Mais, tout espoir n’est pas perdu, comme le révèle Pixel Vengeur ou, Lindingre… Et, surtout comme le signale, en tout petit, le bas du sommaire de la page 3 (enfin, 65 ici) proposant le prochain numéro “après la fin du monde” pour le 15 novembre !
Joli petit coup éditorial donc, et même coup double, puisque paraît simultanément le trimestriel “Fluide glacial Série Or”, consacré à un thème pas si éloignée des délires millénaristes : un spécial “Francs-maçons et sociétés secrètes”.
Sur ce sujet récurrent – et vendeur, ou récurrent parce que vendeur – des newsmagazines, enfin des vraies révélations, avec à peu près les mêmes contributeurs (Aranega, Berberian, Bouilhac, Julien CDM, Chauzy, Coutelis, Dutreix, Goossens, Hugot, Isa, Koenig, Leandri, Lefred-Thouron, Lindingre, Mo CDM, Raynal, Thiriet, etc) ! Et même “pour la première fois dans l’histoire de la presse, une initiation offerte dans ce numéro”. 100 pages pour la plupart très drôles et d’une belle variété graphique.
En tout cas, avec tout ça, on est prêt à attendre le pire. Ou le rire.







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