«Après six saisons et demie de collaboration, Olivier Delcourt, président de Dijon, a décidé de mettre un terme aux fonctions d’entraîneur d’Olivier Dall’Oglio.» C’est de cette manière que le club dijonnais a annoncé le limogeage de son entraîneur alors que celui-ci avait, en juillet dernier, prolonger son contrat jusqu’en juin 2021. Pour justifier cette décision, le président de Dijon a déclaré: «J’ai ressenti au niveau du groupe, des joueurs, une certaine démotivation qui avait déjà commencé il y a quelque temps. Ce n’est vraiment pas de gaieté de cœur car il a fait beaucoup pour le club. (…) Je n’oublie pas tout ce qu’il a fait. (…)»
Bref, Olivier Delcourt s’est retrouvé dans la position d’un président dont l’équipe, en position de barragiste, n’avance plus et n’est plus réceptive au discours de son coach. Alors, il le vire en espérant un choc psychologique. Le scénario classique. Entre la Ligue 1 et la Ligue 2, entre une Jaguar et une Saxo, le choix est vite fait. Quant à Dall’Oglio, il va acheter son silence en lui signant un gros chèque. Moralité, un club ne doit jamais se précipiter pour prolonger son entraîneur surtout quand il a des résultats car tôt ou tard selon la formule des trois «L» (on lèche, on lâche, on lynche), il finit très souvent par être lâché par ses joueurs dont certains déclareront se sentir coupables, responsables, surpris et déçus de son limogeage lorsqu’ils seront interviewés.
Bref, bla-bla-bla, bla-bla-bla… Et rarement, voire jamais, aucun ne dira que le courant ne passait plus avec son coach. De peur de ne pas jouer avec le nouvel entraîneur et de ne pas retrouver un club






