In vino veritas, tome 2: Toscane, deuxième partie, Luca Malisan (dessin), Eric Corbeyran (scénario). Editions Glénat, 48 pages, 13,90 euros.
En matière de bandes dessinées sur le vin, le risque de surproduction commence à menacer aussi. Eric Corbeyran peut, au moins, arguer d’avoir fait partie des précurseurs (ou pas loin) avec sa série Château Bordeaux, dont In vino veritas apparaît comme une petite déclinaison transalpine et toscane.
Laissés en plein drame à la fin du tome 1, Tessa et Lionello Tomasini sont confrontés à de nouveaux problèmes. Alors qu’elle peine à se remettre de son accident, Tessa est sur le point de perdre son label bio tandis que les vignobles de Lionello sont victimes d’une attaque d’oïdium catastrophiques. La soeur et le frère retrouveront-ils leur complicité d’antan dans l’adversité ?
Pour le vin comme pour les BD sur le vin, il y a des grands crus (comme récemment celui-ci) et des vins de consommation courante. Vite bus et vite lus, pas désagréables, mais ne laissant pas non plus de grands souvenirs. C’est le cas de cette mini-série.
Plus centrée sur les relations entre Tessa et Lionello, cette deuxième partie conserve son lot de rebondissements et de (petites) révélations. Et le récit replonge dans une opposition, un brin schématique, entre viticulteur bio et productivisme industriel. Mais l’album apporte toutes les réponses aux questions soulevées dans la première partie. Contrat rempli donc, mais ici le verre est plutôt à moitié vide.






